1. |
A tout ce que l'on vit
02:17
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Tandis que j’errais
Dans les artères d’une ville
Dont le coeur endeuillé
Battait au ralenti
Toi naïade tu nageais
Dans le berceau du Nil
Avec pour seuls habits
Les étoiles et la nuit
Et si l’asphalte brûlait
Sous le soleil de midi
Et si tes doigts de fée
Restent compagnons de mes nuits
En secret, mon amour
Impériale tu trinquais
A tout ce que l’on vit
A tout ce qui nous nuit
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2. |
Demain quand est-ce?
03:38
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C’était un bar comme tous les autres
Sentant la bière et le tabac
Et toi qui danse quand je me vautre
Et ta sueur perle de fracas
Tu me rappelles à mes ivresses
Mes nuits matinées de caresses
Tes fesses rempart à la paresse
Et puis dis-moi demain quand est-ce?
C’était un bar comme tous les autres
C’était le notre en ce temps là
Un vieux concert rediffusé
Tes lèvres ouvertes dont disposer
Et me rappelle qu’avec tendresse
Tu m’as libéré de cette laisse
Et tu t’éloignes à tire d’aile
Tandis que s’épanche ma haine
C’était un bar comme tous les autres
Sentant la bière et le tabac
Et toi qui danse quand je me vautre
Et ta sueur perle de fracas
Tu me rappelles à mes ivresses
Mes nuits matinées de caresses
Tes fesses rempart à la paresse
Et puis dis-moi demain quand est-ce?
Et puis dis moi demain quand est-ce?
Et puis dis moi demain quand est-ce?
Et puis dis moi demain quand est-ce?
Et puis dis moi demain quand est-ce?
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3. |
Les lettres mortes
01:29
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4. |
Encore une fois
03:42
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Je n’peux dormir dormir
Je n’peux dormir dormir
Je n’peux dormir dormir
Je n’peux dormir que quand ton souffle
Ta nuque, tes pieds, tes seins
Remplissent le vide
Que tu as laissé
Dans ce grand lit froid
Dis-moi « J ‘ai sommeil »
Crie après le chat
Dis-moi « tais toi »
Tremble et bouscule moi
Encore une fois
Encore une fois
Encore une fois
Encore une fois
Je n’peux dormir dormir
Je n’peux dormir dormir
Je n’peux dormir dormir
Je n’peux dormir que quand ton souffle
Ta nuque, tes pieds, tes seins
Remplissent le vide
Que tu as laissé
Dans ce grand lit froid
Dis-moi « J ‘ai sommeil »
Crie après ce putain d’chat
Dis-moi « tais toi »
Tremble et bouscule moi
C’est tout pour cette fois
C’est tout pour cette fois
C’est tout pour cette fois
C’est tout pour cette fois
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5. |
Ton nom
03:20
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Il remonte jusqu’au bord de mes lèvres
Il s’écrit à l’encre de chine
Que ma peau boit comme un calice
Il m’échappe comme un rêve au réveil
Mais j’ai peur de ces lettres qui s’effilent
Est-ce un A qui suivait? J’perds le fil
Prononcé, irréel et fragile
Me transporte, jusqu’au bord de l’abîme
On était pas destiné à devenir des étrangers
Mais la vie oui tu le sais, n’est que ce qu’on en fait
On était pas destiné à devenir des étrangers
Mais la vie oui tu le sais, n’est que ce qu’on en fait
n’est que ce qu’on en fait
n’est que ce qu’on en fait
n’est que ce qu’on en fait
n’est que ce qu’on en fait
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6. |
La fragilité/ Sublime
03:11
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Que de soupirs empaquetés
Par un seul Homme, un seul passé
Que d’en sourire, mon adorée
M’est impossible sans en tirer
Quelque fierté si mal placée
Au bout du compte ne distinguer
Que les visages des amitiés
Et cette précieuse fragilité
Débarrasse du superflu
Je prends la mer, j’suis disparu
Pour te chercher au bout du monde
En Alaska est ma Joconde
Mon pavillon bien droit levé
Contre les maîtres les enculés
Je brave le vent sans équipiers
Oui, loin devant est la jetée
Non n'aie pas peur toi mon Amour,
Oui ton souvenir existe toujours
Malgré les vagues, les dépressions
Je garde en moi oui la passion
Sans honte aucune, dis, à quoi bon?
Je n’suis qu’un homme ce petit garçon
A qui un jour on a souri
C’est par amour qu’il est parti
Que de soupirs empaquetés
Par un seul Homme, un seul passé
Que d’en sourire, mon adorée
M’est impossible sans en tirer
Quelque fierté si mal placée
Au bout du compte ne distinguer
Que les visages des amitiés
Et cette précieuse fragilité
Et si sublime
Que nous étions
Là haut, en bas
Peu importe
Jeunesse se passe
Et n’reviens pas
Jeunesse se passe
Et si sublime
Que nous étions
Là haut, en bas
Peu importe
Jeunesse se passe
Et n’reviens pas
Jeunesse se passe
Tu n’reviens pas
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7. |
Luna
03:16
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Luna s’attire des satellites
Tournant sans cesse, à l’infini
Une force motrice qui n’lui dit pas
Qu’un jour tout ça s’arrêtera
Luna se raconte des histoires
C’est pas sa faute c’est la marée
Frérot, c’est pas la mer à boire
C’est sûr d’apprendre à partager
Elle ne tient pas à se lever
Luna n’a cure de camoufler
l’obscurité si exposée
Oui d’une face moins policée
Pas de cratères à explorer
C’est la surface rien à gratter
Sans le soleil elle ne brille pas
Juste de la pierre de son état
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8. |
Venise
02:16
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Quelle drôle de nuit
Ou j’entrainais Maria
De villes en villes
De virées sous les draps
Nous sommes partis
On est resté là
Peu importe
Venise est dans tes bras
Brûlant l’asphalte
Ou s’étendit Maria
L’incendie gagne nos chemins de croix
Au loin les chiens
Flairent l’odeur
De nos deux âmes
Unies dans les flammes
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9. |
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Tu m’en veux, je l’entends
Mais le soir, je t’attends
Je continue de guetter
Tes pas dans les escaliers
A minuit je le sens
Ton parfum de printemps
Ouais je sais, c’est navrant
Comme ce vieil air d’antan
Les yeux ouverts le matin
Non pas de peau de satin
Que des rêves opportuns
A en perdre mon latin
Après tout t’as raison
Ouais quelle belle conclusion
Loin des yeux, loin du coeur
Tu me fais une faveur
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10. |
Post Scriptum
01:51
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Nube de Tinta Paris, France
Nube de Tinta est un projet musical puisant ses influences dans la scène alternative française (Noir Désir, Bashung, Têtes
Raides, Mano Solo…) et anglo saxonne (Radiohead, Portishead, Sonic Youth…)
Après un premier album aux sonorités folk (La présence), Nube de Tinta revient avec « Les lettres mortes », un album plus sombre et laissant d’avantage de place aux passages instrumentaux.
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